CHIENNES DE FAÏENCE est un long métrage québécois écrit et réalisé par la cinéaste nommée aux Oscars Marie-Hélène Panisset. De genre comédie dramatique, le film relate l’amitié naissante entre une Québécoise de souche, dont la seule religion est le culte du corps, et une autre, issue de l’immigration, dévote musulmane. L’une est adepte de chirurgie esthétique et affiche une sexualité assumée, l’autre porte le voile intégral (niqab) qui ne laisse apparaître que ses yeux. Les deux femmes se rencontrent de manière inopinée lorsqu’elles entrent en collisions dans un ascenseur qui tombe en panne.

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Suspicieuses l’une de l’autre au début, elles n’auront d’autre choix que d’apprendre à se parler pour finir par unir leurs forces pour se sortir de ce mauvais pas. En cours de route elles auront développé une réelle empathie l’une pour l’autre, se rejoignant dans le fait d’être femmes, soumises aux diktats du patriarcat, toutes croyances confondues. La métaphore de l’ascenseur parle de l’emprisonnement du corps des femmes et du besoin de solidarité entre elles pour faire progresser leurs droits à travers le monde. Le ton du film est humoristique : il permet d’aborder des sujets graves de manière originale, en ralliant un public le plus large possible. Il offre en outre le potentiel d’attirer la communauté musulmane qui se voir rarement dépeinte sous un jour favorable au cinéma, en plus de favoriser le dialogue entre les cultures.